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10 ans après : Pourquoi et comment êtes-vous venus vivre aux USA ?

7 juin 2020 By Sylvain PERRET 1 commentaire

Dernière mise à jour le 2 février 2022 par Sylvain PERRET

Voilà une autre question qu’on nous pose très souvent. Lors de nos conférences, j’y réponds de façon parcellaire, car le public n’est pas là pour écouter notre histoire, mais pour qu’on parle de la leur, de leur avenir. Je vais donc élaborer un peu ici, et si vous avez lu déjà jusqu’ici, c’est que la réponse à cette question vous intéresse.

D’abord, évacuons tout de suite ce pour quoi nous ne sommes pas venus vivre aux USA :

  • nous n’étions ni l’un ni l’autre des passionnés des USA, même si j’ai eu ma période américaine aux alentours de 10 ans, en lisant Mickey Journal et en rêvant de Epcot et de la navette spatiale Columbia. Je faisais aussi des hamburgers à la maison pour faire comme aux USA (je suis allé pour la 1ère fois au Mc Do à 14 ans, place du peuple à St Etienne). Je ne vous cache pas que j’ai été très ému la première fois où je suis effectivement allé à Epcot et le jour où j’ai vu un décollage de navette. Pour autant, à l’âge adulte, j’étais plutôt un anti Américain primaire, persuadé de la supériorité de la “culture française”,
  • Nous n’avons pas fui la France. Ni pour des raisons personnelles ni pour des raisons fiscales, encore moins pour des raisons criminelles. Nous aimons la France. Nous aimons les Français, avec leurs défauts… mais surtout leurs grandes qualités.

Alors, pourquoi ?

Cela s’est fait naturellement, presque par hasard. Notre vie a été guidée par certains principes :

  • Mieux vaut des remords que des regrets. Autant faire et se tromper que ne pas faire et traîner des regrets toute sa vie,
  • “On ne vit qu’une fois”. Là, je crois que la perte d’un ami, à 21 ans, qui croquait la vie à pleines dents et qui disait souvent cette phrase nous a marqués. Quand j’ai des doutes, je repense à lui,
  • Les opportunités se représentent rarement une deuxième fois…

Nous avions toujours, Daphné et moi, voulu passer un long séjour à l’étranger. Lors de mon 1er emploi, j’avais essayé au sein du Crédit Lyonnais. Mauvaise pioche, j’y suis rentré l’année où il s’est mis à perdre des milliards et il a vendu toutes ses filiales étrangères… Daphné était partie en Angleterre pour améliorer son anglais en 1998. Mais la vie a fait que nos carrières et notre vie personnelle ont commencé à nous mettre des fils à la patte. J’étais, je le pense, promis à une belle carrière bancaire (en tout cas, j’ai grimpé plutôt vite les échelons). Nous avions 3 enfants, nous vivions dans un très beau village du Forez dans une maison en pierre du 16ème siècle au bord d’une rivière, un très bel endroit. On était presque “trop bien” pour chercher ailleurs.

Par contre, je rappelais, à chaque entretien avec ma DRH, que j’aimerais une parenthèse à l’étranger. J’ai même pu obtenir la prise en charge de super cours d’anglais chez Ipsé Formation (clin d’oeil).

Une 1ere percée vers l’étranger a eu lieu en 2005 ou 2006 ou on m’a demandé de partir, en 24 heures, pour une mission d’étude d’un réseau bancaire en Pologne. La banque qui m’employait à l’époque envisageait son rachat dans le cadre d’une OPA. J’ai eu un peu l’impression d’être un agent secret pendant une semaine, mais cela m’a permis de montrer que j’étais volontaire pour ce type de missions et cela m’a aussi permis, ne le cachons pas, de sortir de l’anonymat dans un groupe bancaire de 70 000 salariés.

Puis retour à mon job de directeur de banque dans le Forez, avec de super projets, une super équipe, des super clients… mais un peu de vague à l’âme.

À tel point qu’en avril 2007, je suis entré en négociation finale avec une entreprise de formation bancaire qui souhaitait me recruter pour former tout le réseau d’une grande banque de détail au marché de la banque des professionnels, ma spécialité.

Sauf que … en avril 2007, dans notre maison de St Héand, un soir, le téléphone a sonné et la donne a changée. À l’autre bout du fil, une collègue dont la carrière était parallèle à la mienne depuis 10 ans et qui était partie depuis quelques mois plus tôt en Martinique pour prendre la direction des engagements (crédits) de la fédération. Assez directe comme à son habitude, elle a d’abord pris des nouvelles puis m’a lancé : «Tu as toujours envie de partir à l’étranger ?

— Oui, mais je ne sais pas si ça se fera un jour…

— La Guadeloupe, ça te dit ? Ce n’est pas l’étranger, mais c’est plus vraiment la France non plus.»

Daphné était à côté, elle avait entendu, elle n’a pas hésité une seconde et à acquiescé de la tête.

« A priori, oui, on est partant..

— On crée une agence au Gosier, j’ai besoin d’un directeur.

— Quand ?

— Le plus tôt possible. »

Et nous avons quitté la métropole mais pas encore la France. Le départ s’est fait en deux temps, moi en Mai 2007 et Daphné avec les enfants en Juillet. Elle a assuré toute seule tout le déménagement (chapeau) alors que de mon côté je préparais leur arrivée tout en créant mon agence.

Je ne rentrerais pas dans le détail des 3 ans en Guadeloupe tant cette expérience est en demi-teinte. C’est cette expérience qui, au final, nous a amenés aux USA, mais ça a été assez compliqué. Je précise juste que nous étions en Guadeloupe en 2009 lors des “évènements”, à savoir la grève de 44 jours suite au mouvement LKP et la lutte contre la vie chère. Je dirais pudiquement que je valide les motifs, mais pas les moyens et que cela a grandement gâché notre expérience.

Par contre, deux facteurs ont nous ont petit à petit amené aux USA :

  • On se situe après la crise de 2006–2008. Un certain nombre de clients de mon agence bancaire achetaient des biens aux USA via une agence immobilière en Guadeloupe et un correspondant local. Il nous arrivait de faire des prêts immobiliers pour cela, nous avons donc décidé qu’il serait pas mal d’aller voir sur place s’il n’y avait pas de risques pour ces clients.
  • Lors des courtes vacances (Toussaint, printemps) nous avions envie de bouger un peu. Or la Guadeloupe est magnifique, mais c’est petit, c’est une île et on en a vite fait le tour. On a donc commencé à aller en Floride, à 2 heures d’avion, pour se dépayser.

Nous sommes donc allés en Floride une 1ère fois en novembre 2008. Nous sommes restés 15 jours et nous avons été estomaqués par l’accueil que nous avons reçu. Nous avons adoré notre séjour et somme rentré le 4 novembre 2008, jour de l’élection d’un certain Barack Obama… Ce 1er voyage a clairement semé la graine qui nous amènerait ici.

Lors d’un deuxième voyage, nous avons acheté une maison, neuve, pour un projet locatif. Au final, c’est la maison dans laquelle nous vivons encore aujourd’hui.

Les voyages se sont enchaînés, nous avons commencé à avoir des amis locaux. J’ai rencontré un matin le président de l’Alliance Française d’Orlando qui nous a donné plusieurs noms :

  • une famille qui vivait ici depuis 3 ans et qui avait 3 enfants du même âge que les nôtres,
  • le nom d’une avocate en immigration…

Aujourd’hui, Bernard Lodde, président de l’Alliance Française est un ami proche, ainsi que la famille avec 3 enfants et l’avocate est une amie chère et une collègue de travail puisque nous avons collaboré sur plus de 50 dossiers en 10 ans.

L’avocate, Maud, nous a indiqué que nous pourrions nous appuyer sur l’entreprise que Daphné avait rachetée en Guadeloupe, Passé Simple, pour créer, en gros, l’équivalent à Orlando et obtenir le fameux visa Investisseur : My French Neighbor était né.

L’idée principale était de ne pas rentrer en France, de continuer l’aventure. Il y avait aussi déjà un temps que j’avais envie de quitter la banque pour plusieurs raisons :

  • le métier avait changé en 20 ans et les marges de manoeuvres locales, la capacité de décision individuelle avait baissé fortement,
  • je crois que je gérais de plus en plus mal les “déceptions”, à savoir les clients qui te plantent en te regardant “droit dans les yeux” comme un ministre célèbre,
  • l’envie tout simplement de créer quelque chose à nous, nous sommes tous les deux enfants d’entrepreneurs.

L’autre motivation était de devenir bilingues et que nos enfants soient bilingues. Nous voulions aussi qu’ils aient un large spectre de vision du monde, qu’ils sachent que ce que l’on considère comme normal, comme acquis dans une culture ne l’est pas forcément dans une autre. Je crois que c’est assez réussi.

Nous n’avions pas décidé que ce serait “définitif”. Nous nous donnions 3 ans pour voir. Les débuts (dont les 2 premières semaines que je raconte ici) ont été assez compliqués. En gros, 10 ans après (nous sommes restés aux USA avec la carte verte grâce à un investissement EB5), rien ne s’est passé comme prévu, mais je pense que nous avons un côté caméléon, car on s’est plutôt pas mal adaptés.

Nous n’avons pas encore tiré de conclusion de ces 10 ans, est-ce nécessaire d’ailleurs ? Je ne me risquerais pas non plus à prédire l’avenir justement parce que la vie est faite d’opportunités et que je suis sûr que la vie nous réserve encore des surprises. Par contre, à l’occasion de ces 10 ans et vu le contexte un peu particulier (confiné à cause du COVID19), j’ai envie de mettre sur le papier, si l’on peut dire, un certain nombre de réponses à ces questions que l’on nous pose régulièrement. C’est aussi pour moi l’occasion de prendre le temps de réfléchir vraiment à leurs réponses.

Classé sous :Actualités

À propos Sylvain PERRET

Sylvain PERRET vit aux États-Unis depuis 2010 où il a créé plusieurs entreprises avec son épouse. Après 17 ans dans la banque au contact des entreprises, il a créé l'agence Objectif USA dans laquelle il exerce en tant que business broker, real estate broker, business consultant et rédacteur de business plan.
Il a accompagné de nombreux Francophones vers le succès dans leurs projets de création ou de reprise d'entreprise aux USA.
Il est certifié CBI (Certified Business Intermediary) par l'International Business Brokers Association.
Il a reçu le Million Plus Dollar Award en 2016 et 2017 remis par l'association Business Brokers of Florida.
Il est régulièrement consulté sur les problématiques d'immigration aux USA et son article "Visa E2 : Tout savoir, tout comprendre" fait office de référence avec plus de 10000 consultations par an. Il est l'auteur du livre "S'expatrier aux USA grâce aux visas d'entrepreneurs", ISBN 979-1026287698
Sylvain Perret est sur Linkedin et Twitter

Commentaires

  1. Vido Bruzzese dit

    7 juin 2020 à 3h50

    Quelle aventure! Bravo a tous les deux.
    Je ne suis pas sur que nous nous reverrons un jour mais en tout cas nous sommes heureux d’avoir pu vous rencontrer et avoir pu vivre 6ans aux USA un peu grace a vous.
    Je crains que le rêve Americain soit terminé pour nous, ce fut une belle experience qui plus est avec un jackpot, l’adoption de nos deux petits.
    Merci encore, bonne continuation.
    On vous doit un resto, si vous rentrez en France prevenez nous.
    Silvain je t’appelle dans la semaine.
    Bye.
    Vido et Ludivine

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