La pratique du sport aux USA : si je veux !

Dernière mise à jour le 2 février 2022

Même si nous ne sommes pas des sportifs de haut niveau, je pense que l’on peut qualifier notre famille de sportive parce que, depuis que nous sommes aux USA, nous pratiquons tous, à notre niveau, un sport régulièrement. Pour certains, c’est la natation, pour d’autres la course à pied … Notre dernier fils, qui a 7 ans, est le premier footeux de la famille, un comble car nous sommes originaires de St Étienne, terre des Verts !

Nous avons pratiqué en France, puis en Guadeloupe avant de pratiquer en Floride depuis maintenant 3 ans.

Force est de constater que les États-Unis, encore une fois « Terre de contrastes », abritent des personnes rivées à leur télé et paquet de pop corn, mais aussi des sportifs en très grand nombre.

le sposrt à l'école aux USA

Tout est fait ici (je précise en Floride) pour faciliter la pratique sportive. Et si l’on ne fait pas de sport, c’est qu’on ne veut pas en faire ! En effet, tout y est disponible et abordable !

Le sport à l’école.

Que ce soit en Elementary School (primaire), Middle School (collège), High school (Lycée) ou Université, le sport est encouragé, promu, glorifié.

D’abord, le programme scolaire intègre 3 fois 1h30 de sport par semaine. En Elementary School et Middle School, la notation n’est pas à la performance, mais à la participation. Comme cela, le physique ne discrimine personne.

J’ai eu l’occasion d’assister à la réunion de début d’année présentée par les coachs de sports. Leur discours a été clair :

« Notre but est que, pendant sa scolarité, l’enfant pratique tous les sports et découvre lequel il aime pratiquer. Nous espérons qu’il gardera ce sport toute sa vie comme un élément de sa personnalité et de sa santé. Nous

Sport en high school sommes conscients que tous les enfants ne sont pas égaux face au sport, ce que nous notons c’est la bonne volonté de l’élève à essayer le sport. S’il s’avère que nous décelons des « talents », ceux-ci s’exprimeront dans le cadre des clubs de discipline de l’école qui ont eu lieu avant ou après les cours ».

C’est ainsi que mes enfants se sont trouvé des goûts et prédispositions pour respectivement : la course à pied pour ma gazelle d’aînée, la natation pour mon poisson de cadette et le foot (soccer) pour mon « Vert » de benjamin.

Si l’enfant présente des dispositions pour un sport, la course à pied par exemple, il pourra se présenter aux « Try Out » (essais qualificatifs) pour intégrer l’équipe de Track (athlétisme) ou Cross Country. Une fois sélectionné, il fera partie de l’équipe de l’école et devra impérativement être présent à tous les entraînements et compétitions.

La sélection se fait sur la base des résultats aux essais, mais aussi sur la base des informations transmises par les conseillers pédagogiques en matière de comportement et de note. Le sport ne doit pas exclure la réussite scolaire.

Les élèves sélectionnés dans les équipes ont un réel statut dans l’école, car ils se battent pour la renommée de l’école. Ils sont cités en exemple et globalement admirés des autres élèves.

La réussite dans le sport à l’école a aussi une autre conséquence non négligeable. Un élève doué dans un sport

La course aux scholarship sera désiré par des Universités, certains sportifs sont même littéralement « chassés » par des coachs de grandes écoles. La contrepartie, c’est que l’Université donne des scolarship (bourses scolaires) qui peuvent être une aide non négligeable quand on parle d’Universités à $40.000,00 par an par exemple. De bons résultats scolaires, de bons résultats sportifs, un bon comportement avec des heures de volontariat ….. Le principe : « une tête bien remplie dans un corps bien fait ».Tout ça peut permettre de diviser la note par deux ou trois !

 

 

Le sport pour les adultes.

 

Le premier point qui me vient à l’esprit, c’est le nombre, la qualité et la disponibilité des équipements ! Il y a des stades partout, des chemins en bord de route qui permettent de courir en sécurité. Il y a beaucoup de routes fermées réservées aux cyclistes, sinon des pistes cyclables. Dans mon quartier, il ne m’arrive jamais de courir 10 km  sans croiser 20 personnes qui font pareil.

Le YMCA, c'est génial. Ensuite, il y a présence du YMCA : Young Men’s Christian Association, appelé couramment le Y (le why en phonétique). Le Y est une association à but non lucratif dont la vocation est de promouvoir une vie saine, que ce soit physiquement ou spirituellement. Concrètement, c’est des salles de sport géniales, présentes partout, des clubs par discipline très actifs. Ca ouvre à 5:00 le matin, ferme à 9:00 le soir du Lundi au Samedi. C’est fermé le Dimanche matin pour laisser les gens aller à la messe (la pratique religieuse, un post à venir).

Le tarif est adapté aux revenus et reste très abordable. Pour un accès au 25 YMCA de Central Florida, nous payons 97$ par mois pour la famille.

De plus, pour des Français qui s’installent, le Y, c’est l’occasion de lier connaissance avec ses voisins.

Il y a aussi un aspect qui me fait préférer la pratique sportive aux USA par rapport à la France. Le regard des autres ! Ici, quand tu débutes, il y a souvent des gens plus aguerris pour t’aider, te conseiller. Je n’ai jamais senti de regard dédaigneux sur moi quand je ramais lorsque j’ai repris la course à pied, au contraire, on m’a encouragé.

Lors de semi-marathon, je me suis battu pour passer en dessous de la barre des 2 heures. Au départ, il y avait des gens assez « enrobés » qui partaient pour le faire en 4h. Aucune distinction, aucune différence… une ambiance d’enfer.

Enfin, il y a une catégorie d’évènement sportif hyper populaire : le 5K (lire « five quèille »). Ce sont des courses sur 5000 m que l’on fait en marchant ou en courant, comme on veut. Toujours dans la bonne ambiance et très souvent avec une oeuvre de charité derrière.

Les courses de Noel Nous avons pris l’habitude d’y participer, toute la famille de 7 à 42 ans. C’est  bon pour la forme, pour la motivation et pour l’intégration.

Pour conclure, je dirais que notre vie aux USA nous a permis d’oser des choses qu’on n’aurait jamais imaginées parce qu’il y a les outils, les personnes, la motivation et surtout l’absence de jugement.

Pour ma part, j’ai participé à 2 semi-marathons, et un triathlon. Ma femme a participé à des courses sur 10 km, mes enfants pratiquent le sport en compétition.

Il est impossible de savoir « et si on était revenu en France », mais j’ai l’intuition que cela ne serait pas arrivé.

Et vous, quand venez vous pratiquer votre sport aux USA ?

 

 

 

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Sylvain PERRET

Sylvain PERRET vit aux États-Unis depuis 2010 où il a créé plusieurs entreprises avec son épouse. Après 17 ans dans la banque au contact des entreprises, il a créé l'agence Objectif USA dans laquelle il exerce en tant que business broker, real estate broker, business consultant et rédacteur de business plan. Il a accompagné de nombreux Francophones vers le succès dans leurs projets de création ou de reprise d'entreprise aux USA. Il est certifié CBI (Certified Business Intermediary) par l'International Business Brokers Association. Il a reçu par 3 fois le Million Plus Dollar Award remis par l'association Business Brokers of Florida. Il est régulièrement consulté sur les problématiques d'immigration aux USA et son article "Visa E2 : Tout savoir, tout comprendre" fait office de référence avec plus de 10000 consultations par an. Il est l'auteur du livre "S'expatrier aux USA grâce aux visas d'entrepreneurs", ISBN 979-1026287698 Sylvain Perret est sur Linkedin et Twitter

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