Orlando, le 01/04/2015
CET ARTICLE A ETE PUBLIE LE 1ER AVRIL 2015, IL S’AGIT BIEN ENTENDU D’UN POISSON D’AVRIL !
La procédure a été longue mais Germain Matel a obtenu gain de cause finalement. Cet entrepreneur originaire de Lyon a été le premier à oser briser les tabous et demander l’asile politique aux États-Unis pour harcèlement fiscal.
Entrepreneur à succès depuis 20 ans en France, il a vu, d’année en année, à activité croissante, son revenu baisser drastiquement au fur et à mesure des taxes nouvelles qui apparaissaient. CSG, RDS, TVTS, C3S… Les organismes chargés de les collecter ont bien changé de nom, mais ont adopté des méthodes de plus en plus contestables pour collecter celles-ci. Quand il parle du RSI, par exemple, il a encore des trémolos dans la voix.
Lors d’un séjour aux USA en 2013, après avoir échangé avec des entrepreneurs américains et appris qu’en France un projet de loi pour taxer les entreprises au niveau de l’EBE était à l’étude, il a craqué : il n’a pas voulu rentrer en France. Il s’est renseigné et a rempli le formulaire I-589 pour demander l’asile politique au motif nouveau de « Harcèlement fiscal ».
A partir de là, plus possible de reculer, il a recruté un avocat et préparé son dossier avec minutie, car la procédure prévoit un entretien pendant lequel il doit prouver ses allégations.
Sa tactique a été de comparer, pour une même activité, pour une même taille d’entreprise, la taxation subie par l’entreprise et l’entrepreneur. Les chiffres ne mentent pas !
L’officier en charge de son dossier a été impressionné par la préparation du dossier, et a eu énormément de mal à comprendre le système français de taxation à cause de la multiplicité des taxes, des formulaires, des organismes…
Objectif USA a rencontré Germain Matel alors qu’il venait de recevoir l’acceptation de son dossier et sa première réaction a été de créer immédiatement une LLC en Floride pour recommencer à entreprendre au plus tôt, dans un contexte plus serein. Il nous a tenu ces mots :
« Mon but avec cette action n’est pas de dire aux entrepreneurs Français de quitter la France mais de faire comprendre aux décideurs en matière de taxe et de réglementation que trop c’est trop et qu’à taxer et réglementer à tout va, on dissuade les gens d’entreprendre ».
A Orlando, le 1er Avril 2015, Sylvain PERRET pour Objectif USA.
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